Ces plantes qui peuvent brûler
Parfois, et même souvent, confondu avec un coup de soleil, le nez rose des chevaux, les pieds blancs entre autres sont tout à coup recouvert de croûtes plus ou moins grandes, de bouts de peau qui pèlent, de différents types de lésions cutanées.
En fait, ce sont généralement des plantes dites photosensibilisantes ou phototoxiques qui en sont la cause. Elles provoquent des lésions cutanées aussi bien chez les animaux que chez les humains.
Chez le cheval, on ne remarque rien au début car en fait, très souvent, c’est parce que le cheval a été toucher et se frotter à la plante qui a ainsi déposé de sa sève. C’est seulement au prochain contact avec le soleil que les effets et blessures vont se faire voir.
En cas d’ingestion, ce qui est beaucoup plus rare, mis à part des lésions cutanées, des problèmes au foie peuvent également être causés.
La Berce du Caucase, le panais sauvage, le Millepertuis et d’autres plantes sont photosensibilisantes. Voici une photo de la Berce du Caucase qui est bien sûr également dangereuse et brûle la peau des humains.
Ne pas l’arracher d’une manière ou d’une autre et surtout pas à mains nues,
Les Municipalités vous diront comment procéder.
Chaque région a sa flore particulière, par conséquent ses dangers aussi. Tous les chevaux ne se feront pas brûler ou intoxiquer. Il y en a des plus prudents, moins curieux ou simplement plus chanceux !
Avec le Panais Sauvage, la Berce du Caucase ou le Millepertuis, Sénéçon, souvent la brûlure ne se déclare pas instantanément mais les jours suivants, lorsque le cheval aura été exposé au soleil. C’est pour cela qu’on les appelle des plantes photosensibilisantes. Ainsi, la réaction causera les plaies. Cette brûlure sera aussi souvent confondue avec un coup de soleil.
Chez les humains, la photosensibilisation de la sève cause des ampoules très douloureuses. Le contact de la sève avec les yeux peut rendre aveugle. Le frottement dû au picottement va souvent mettre la plaie à découvert.
Comme toutes les brûlures, ce sont des blessures très souffrantes et peuvent être sur n’importe quelle partie du corps du cheval et non pas seulement sur le chanfrein, naseaux ou sous-gorge.
Selon vos convictions, vos compétences, la disponibilité et accessibilité, vous choisirez la manière de soigner ce type de plaie. En appelant le vétérinaire et/ou en favorisant peut-être l’approche et les soins avec des produits de la nature, comme en faisant une pâte d’argile avec de l’argile en poudre.
Très douloureux, moi qui ai eu une main brûlée au 3ème degré, je peux vous le confirmer.
Surtout ne pas mettre d’eau froide, c’est encore plus douloureux. Et oui, je vous conseille de mettre une fine couche d’un cataplasme d’argile verte bien liquide sur toutes les plaies. Son effet rafraîchissant va soulager la douleur.
La couche d’argile va également protéger les plaies des éventuelles infections et commencer à favoriser la guérison. De plus, cela va protéger les brûlures des autres attaques du soleil.
Ainsi, l’ Argile externe va encore une fois être d’un grand secours. Pour l’enlever, réhumecter le cataplasme avec une éponge imbibée d’eau tiède et enlever très délicatement ce qui veut bien s’enlever. Si tout ne part pas c’est pas grave, remettez une mince couche de cataplasme.
Pour prévenir et vous procurer un sac d’argile verte en réserve dans votre Trousse de premiers Soins, vous trouverez le point de vente pour l’argile verte en poudre le plus proche de chez vous ici.
Le cheval devrait bien sûr éviter le soleil jusqu’à guérison complète, voire même plusieurs mois même après la guérison. Dans tous les cas, on favorisera même la sortie au pâturage de nuit.
Par prévention ou protection du soleil des petits nez roses……vous pouvez les protéger avec un cataplasme d’argile verte assez liquide encore ou il est aussi souvent conseillé de recouvrir le nez d’une crème à base de zinc (similaire au Zincofax pour les fesses de bébé). A chacun ses choix.
Tous les chevaux peuvent être brûlés par une plante un jour ou l’autre.
Nous avons eu un beau cas qui a été soigné, au choix de la propriétaire, uniquement avec en premier lieu de l’Argile verte 100% naturelle, en poudre, sans aucun additif donc polyvalente. Sous forme de cataplasme, comme antibactérien et antiseptique. Une fois l’inflammation résorbée et les tissus entrain de cicatriser, après 5 jours, il a été décidé d’appliquer du gel d’aloès jusqu’à la fin de la cicatrisation.
Les photos de la progression se trouvent sur la Page Facebook de Argile pour chevaux et animaux
Informez-vous sur les plantes toxiques pour les chevaux présentes dans votre région et faites le tour de vos pâtures. Même si on détecte leur présence, il n’est pas toujours facile de les éliminer sans danger pour l’homme. Soyez prudent, posez des questions aux professionnels.
Outre brûler la peau par contact, il y a bien sûr tous les différents problèmes dus à l’ingestion. Les problèmes, les symptômes (trouble nerveux, tremblement, convulsion, sudation, coliques etc) et les risque de maladie et de décès sont différents d’une plante à l’autre.
Ne partons pas en peur ! Il faut tout de même – en général – que le cheval en mange une certaine quantité mais le mythe qui prétend que le cheval ne mangera pas si c’est pas bon pour lui n’est, hélas, pas toujours vrai ni confirmé.
Donc, comme pour tout : avant les premiers soins et les soins, la PRÉVENTION