L’herbe d’automne : vraiment un régal ?

Les propriétaires de chevaux savent qu’il faut être prudent lorsque les pâturages reverdissent au printemps. Pourtant, l’herbe d’automne — souvent considérée comme « fatiguée » ou inoffensive — peut se révéler tout aussi risquée pour certains chevaux, notamment ceux prédisposés à la fourbure ou aux troubles métaboliques.

Une herbe apparemment inoffensive, mais très sucrée

Les graminées des pâturages contiennent naturellement des fructanes et autres sucres solubles. Leur concentration varie selon la saison, l’heure de la journée, le type de sol, la météo, l’altitude bien sûr et même la topographie.
Lorsque les températures chutent, la croissance de l’herbe ralentit : les sucres produits par photosynthèse ne sont plus utilisés aussi vite, et s’accumulent à la base des tiges. Résultat : une herbe plus tendre, plus sucrée… et plus dangereuse pour les chevaux sensibles.

À retenir : quand les températures nocturnes descendent sous les 5 °C, suivies de journées ensoleillées, l’herbe devient particulièrement riche en sucres. C’est alors la période la plus à risque.

Les chevaux les plus concernés

Chaque cheval a une tolérance différente face à ces variations. Cependant, certains profils sont plus vulnérables :

• Chevaux ou poneys sujets à la fourbure
• Animaux atteints de syndrome métabolique équin (SME) ou de Cushing (PPID) 
• Chevaux en surpoids ou au métabolisme lent
• Chevaux convalescents, âgés ou à activité réduite.

Pour ces individus, il n’existe pas de période de pâturage totalement sûre : la prudence est de mise à chaque transition de saison.

Quand et comment faire pâturer en automne ?

Choisir le bon moment de la journée

L’herbe est la moins sucrée très tôt le matin, avant que le soleil ne relance la photosynthèse.
👉 Idéalement, favoriser le pâturage nocturne : Laissez votre cheval pâturer tard le soir ou sortez-le à l’heure du coucher, car la teneur en sucre est plus faible.ou, si ce n’est pas possible,  laissez les brouter tôt le matin, puis retirez-les avant la fin de la matinée.

Éviter certaines situations

Les chevaux sensibles ne devraient pas brouter :

• Une herbe à tiges matures ou récemment coupée
• Les chaumes de prairies après fauche
• Les repousses d’automne après plusieurs nuits froides et journées ensoleillées.

Dans ces cas, privilégiez un paddock sec avec du foin pauvre en glucides et, au besoin, une panier de pâturage.

Soutenir la digestion et prévenir les déséquilibres

Les changements de saison sollicitent fortement le système digestif.
L’argile verte à usage interne peut aider à stabiliser le pH intestinal, soutenir la flore microbienne et réduire les risques d’acidose, de diarrhée et peut-être même de coliques (notamment gazeuses)

💚 Astuce naturelle : une cure d’argile interne de 3 semaines à l’automne contribue à équilibrer le système digestif et à préparer le cheval pour l’hiver. Pour en savoir plus sur les bienfaits de l’Argile interne, écoutez la formation gratuite sur l’Argile ici : Argile pour les chevaux

En résumé

L’herbe d’automne, tendre et sucrée, séduit autant les chevaux que leurs propriétaires. Mais pour les animaux sensibles, cette gourmandise de saison peut se transformer en véritable piège métabolique.
En adaptant la durée de pâturage, en surveillant les températures et en soutenant le système digestif avec un produit naturel, vous offrez à votre cheval une transition sécuritaire vers l’hiver.

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Et surtout, continuez de profiter de leur présence et merveilleuse énergie. Avoir du plaisir et partager de l’Amour en compagnie de vos chevaux